Thomas Morzadec
Nicolas Coustaury
Avit Guirimand
Quels sont les obstacles au
developpement de la pile à hydrogène ?
On peut transporter de l’hydrogène par voie routière dans des réservoirs standard. Seulement pour un même transport d’énergie, il faut 3 fois plus de camions d’hydrogène liquide que de citerne d’essence, à cause de la masse volumique très faible de l’hydrogène. Il faut en moyenne 10% de l’énergie contenue alors pour la transporter sous forme d’hydrogène et 2.5% par l’essence. L’hydrogène représente un risque supplémentaire similaire aux autres réservoirs.
L’hydrogène peut être également transporté par les mêmes procédés adaptés pour les voies maritimes et ferroviaires.
Les aciers utilisés pour les divers pipelines sont des aciers classiques. Il n’existe généralement pas de problèmes particuliers connus liés à l’exploitation de ces pipelines. Les pressions de service des canalisations varient selon les réseaux et sont, en général, comprises entre 3.4 et 100 bars. Leur diamètre peut varier entre 10 et 300 mm. Selon certaines études, une adaptation des réseaux actuels de distribution de gaz naturel au transport de l’hydrogène semble être possible dans certaines limites. Ainsi, un transport d’un mélange gaz naturel/hydrogène dans des proportions 9/1 en volume serait possible sans modification du réseau
Les pipelines représentent une solution intéressante pour le transport de l’hydrogène du fait que les pertes sont minimisées et les énergies consommées relativement faibles, consistant en la consommation des pompes assurant le débit. Par contre, les fuites sont plus difficilement repérables et réparables car les pipelines sont le plus souvent enfouis en Europe.
L’hydrogène est stocké dans des stations facilitant l’approvisionnement. Deux choix se posent pour le consommateur :
-remplir son réservoir
-échanger un réservoir vide contre un plein.
Aujourd’hui un plein coûte 800€ et permet une autonomie de 500km. Mais il faut compter qu’il peut réellement être divisé par les progrès technologiques.